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Article: Portrait de Soumaya El Bakkali, Fondatrice de Desoriental

Portrait de Soumaya El Bakkali, Fondatrice de Desoriental

Portrait de Soumaya El Bakkali, Fondatrice de Desoriental

On ne va pas vous faire perdre plus de temps et entrer dans le vive du sujet, car ce portrait de Soumaya se dévore ! Des idées, une vision, des valeurs, un dynamisme incroyable et une éthique rare. Soumaya, merci de nous partager ces sages paroles. À vous de lire... et à cogiter ! 

 

  1. Peux-tu nous raconter ton enfance ? 

Une enfance plutôt heureuse. J’ai grandi en Ile de France, à Vitry, à Trappes puis Saint-Quentin en Yvelines, avec mes parents, mes deux sœurs et mon frère. Ma mère est indo-vietnamienne et mon père marocain, nous faisions tous les ans un long voyage de deux mois au Maroc ou en Inde.

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  1. Comment as-tu choisi tes études ? 

Je n’ai pas tellement choisi, j’ai toujours eu de très bonnes notes en mathématiques et j’ai suivi les conseils des professeurs au fur et à mesure : bac S, prépa économique option maths, puis école de commerce. Mes parents ont toujours beaucoup insisté sur l’importance de bien étudier !

 

  1. Peux-tu nous raconter ton passage chez Emmaüs ? 

J’ai travaillé sept années au sein du mouvement Emmaüs. Les trois premières années à la tête de réseau, à l’animation et au développement des 400 espaces de vente solidaires. Et de là, en intrapreneuriat, nous avons co-fondé avec deux collègues, dix structures Emmaüs locales et Emmaüs France le site e-commerce du mouvement, la marketplace solidaire Label Emmaüs. J’y ai travaillé quatre années comme directrice de communication. Je suis très fière d’avoir contribué à la transition numérique de ce mouvement ancien de 70 ans, dans le respect des valeurs fondatrices, sous forme de coopérative, et en proposant aux personnes accueillies et/ou en insertion socioprofessionnelle une ouverture sur les nouveaux métiers du e-commerce et du numérique sans forcément de cursus académique.

 

  1. Quelle a été la genèse de Désoriental ? Que signifie ce néologisme ? 

Désoriental a toujours un peu existé en moi de manière diffuse : j’ai toujours écrit, dansé, dessiné, créé autour de mon identité multiple et de toutes les questions que cela me posait. Car cela pose des questions, rien n’a d’évidence et on nous demande souvent de choisir, quand on a une double, triple ou quadruple culture. 

Il y a deux ans, j’ai commencé à ressentir une sorte d’urgence à prendre la parole publiquement sur ces sujets. Un mélange de colère à cause du discours ambiant dans les médias qui devenait de plus en plus outrancièrement raciste et clivant ; et de réflexion personnelle sur le fait que j’avais envie d’avoir des enfants, et que si demain de nouveaux récits n'occupent pas l’espace médiatique, la prochaine génération en sera encore au même point, à ne pas savoir que faire d’un héritage multiculturel encombrant en contexte français, alors que cet héritage est vraiment une richesse.

J’ai d’abord créé un petit compte Instagram de curation artistique valorisant les identités métissées entre orient et occident, pour évacuer ce besoin d’expression. Et j’ai pris confiance en moi pour me lancer professionnellement sur le projet il y a un an, grâce à tous les retours quotidiens des abonnés Instagram qui avaient une vraie soif de sentiment d’appartenance française et trans-culturelle, et grâce à la réponse positive à la suite de mon pitch auprès de l’incubateur médias de l’ESSEC, dont Désoriental a été un projet coup de cœur. Ensuite, grâce au soutien des incubateurs La Ruche et Le Médialab 93, du Fonds d’innovation dans la presse du ministère de la Culture, et de la Fondation Mozaïk RH, le compte Instagram est devenu une newsletter hebdo, puis un site web qui se développe aujourd'hui avec une petite équipe.

Le nom Désoriental a deux origines : 

  • Le roman Désorientale, de l’écrivaine iranienne Négar Djavadi : ce néologisme a été une révélation pour moi, enfin un moyen de nommer positivement la gymnastique que demande d’être constamment “dehors et dedans”, “ni, ni”, “moitié-moitié”, de devoir se définir en creux, d’intérioriser par l’imaginaire collectif des représentations négatives ou existantes sur ses propres identités. Une manière de nommer la résistance active et créative face à toutes ces injonctions.
  • Et l’essai politique l’Orientalisme de l’écrivain palestinien Edward Saïd, qui s’employait déjà en 1978 à déconstruire l’orient créé par le regard tutellaire européen et états-unien, un orient qui fait peur et qu’il faut juguler, ou au mieux qui fascine par son exotisme et excite par ses interdits. 

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  1. Quelles sont les valeurs que vous défendez ? 

J’essaie de défendre et de cultiver dans ma vie l’empathie, la curiosité, la vulnérabilité et la liberté.

  1. Comment concilier un panégyrique du métissage et une vision post-coloniale qui peut verser dans l’ethnicisation des rapports sociaux voire le ségrégationnisme ? 

Je n’accepte pas les termes du débat qui nous sont imposés dans l’espace médiatique et par la communication politique française depuis quelques années sur le multiculturalisme français (débats sur l’identité française, les émeutes de banlieusards, les binationaux, aujourd’hui les séparatismes, ...).

Le ségrégationnisme est bien la conséquence d’une société qui donne beaucoup d’importance aux différences culturelles (et qui exclut à partir des différences culturelles), pas la cause

Personnellement, mon identité multiculturelle est pour moi un sujet parmi d’autres, un aspect de qui je suis parmi beaucoup d’autres aspects. Ce n’est pas une revendication, ça ne fonctionne pas comme ça de l’intérieur. Mais c’est bien sur ce sujet qu’on me demande de me justifier, de faire attention, de ne pas aller trop loin. Ça me questionne : pourquoi mon identité multiculturelle est-elle politique ? Pourquoi est-elle un sujet dangereux ?

C’est un sujet qui a pris de la place en moi, par des chemins positifs (l’exploration d’héritages familiaux, les fêtes, la cuisine, les langues …) mais aussi par des chemins négatifs (les scènes vécues de racisme, le vocabulaire autour des “immigrés” à la télévision, …). 

Nous pensons être un pays “qui ne voit pas les couleurs”, mais c’est faux, les chiffres nous disent tous les jours que c’est faux, les testings sur les recherches d’emploi, de logement nous disent que c’est faux. C’est dommage de ne pas vouloir se nommer pleinement comme nation multiculturelle et de rappeler à une assimilation, pas du tout appliquée dans les faits. 

C’est dommage car ce multiculturalisme est directement lié à notre histoire française. Les “indigènes” et les “colonisés naturalisés” ont contribué à la prospérité de la France, et cela a eu un coût humain : les tirailleurs et les supplétifs qui ont combattu pendant les deux guerres mondiales, les travailleurs forcés indochinois dans les années 1940, les enfants réunionnais kidnappés par le BUMIDOM pour repeupler les campagnes métropolitaines, les harkis parqués dans des bidonvilles et abandonnés après la guerre d’indépendance de l’Algérie, les réfugiés juifs pieds-noirs accueillis froidement à leur arrivée en France, le taux de chômage élevé et la vie chère dans les DOM-TOM jusqu'à aujourd'hui, les ouvriers africains amenés en masse dans des cités-dortoirs de banlieue pour reconstruire le pays à l’après-guerre, le regroupement familial et les femmes immigrées qui occupent des postes sous-payés et aux conditions difficiles, … 

Les rapports sociaux en France sont de fait ethnicisé, et c’est lié à notre histoire, c’est factuel, c’est ancien et c’est profond. J’aimerais qu’il en soit autrement, que demain en effet “on ne voie pas les couleurs”, mais nous devrons en passer par un travail sur cette histoire, qui affecte jusqu'à aujourd'hui les chances sociales des enfants de toutes ces personnes, les deuxième, troisième, etc. générations comme on dit. 

Il y a le passé, mais il y a aussi le présent, je pense qu’on doit davantage se connaître mutuellement. Les stéréotypes, c'est quoi au fond ? Ce sont des images qui nous viennent immédiatement quand on prononce un mot. Et j’en suis triste mais dans l’imaginaire collectif, les mots “noir” ou “arabe” par exemple, renvoient en une fraction de seconde, inconsciemment, des images négatives. Par gêne on essaie même de remplacer ces mots par des termes plus cool comme “black”, ou “beur / rebeu”. Ça doit nous questionner, dans un pays où selon l’INSEE, près d’un Français sur dix est descendant de l’histoire coloniale. 

Nous avons besoin de raconter autrement ces identités et oui, pour cela il faut les nommer, les explorer ! 

J’aime bien faire le parallèle avec le féminisme, même si cette comparaison a ses limites. Mais dire qu’on ne doit pas explorer notre multiculturalisme pour arriver à une société plus inclusive, c’est comme dire qu’on ne doit pas voir des femmes ou des hommes dans le monde du travail, qu’on voit uniquement des compétences. C’est génial mais c’est un vœu pieux : les chiffres sur les inégalités salariales, les violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail et la part de femmes à des postes de décision nous disent le contraire ! Les plafonds de verre, ce sont les “boys’ clubs”, c’est le sexisme ordinaire, quotidien, quasi invisible, et pourtant bien là. Ça semblerait absurde aujourd’hui de dire à une femme “moi je ne vois pas que tu es une femme, ça ne compte pas”.

Il en est de même pour le racisme : pour activement lutter contre, on doit collectivement accepter cet inconfort de voir les choses telles qu’elles sont, et on doit s’éduquer sur ces questions. La diversité n’est qu’un fait, l’inclusion elle, un choix. 

Le fait d’explorer ce multiculturalisme, ce métissage, cette créolité française positivement avec Désoriental, c’est un moyen pour moi de transformer ma colère en quelque chose de beau, qui a  pour but de tisser du lien, de rassembler malgré toute la tension sur le sujet. “La beauté sauvera le monde” comme le disait Dostoïevski !

Pour revenir à l’état d’esprit “color blind”, je trouve qu’il y a aussi beaucoup d'hypocrisie dans notre pays. Prenons un exemple dans la mode : le streetwear, le wax panafricain ou encore le tartan Tati ont été beaucoup repris sur les podiums de luxe français, alors que les personnes qui portent effectivement ces vêtements sont des personnes socialement défavorisées et marginalisées. C’est du profit fait sur de l’exclusion, ce n’est pas un hommage, car les personnes concernées n’ont aucune retombée ni économiques, ni en termes d’image médiatique, ni n’ont été créditées comme source de créativité. C’est devenu chic de porter du streetwear, mais pas pour un jeune Français d’ascendance africaine vivant en banlieue, sur lui ça reste un symbole stigmatisant aux yeux du reste de la société.

Autre exemple, toutes les plaquettes de communication corporate et les spots de pub affichent une diversité à la Benetton, mais quand on découvre les coulisses des grandes entreprises, c’est beaucoup plus blanc et la diversité se retrouve le plus souvent dans les postes les moins qualifiés et les plus pénibles.

Si on fait la "promotion de la diversité” pour avoir une bonne façade, on a le devoir de s’intéresser vraiment à l’inclusion des personnes et, par conséquence inévitable, au fait d’assumer une dimension multiculturelle dans notre roman national.

Et puis il y a de quoi être collectivement fiers d’être un peuple métissé je pense, c’est plus complexe mais c’est riche ! Les points de vues qui ont “le cul entre deux chaises” apportent aussi autre chose, questionnent et fertilisent, ils contribuent à ce que l’écrivain martiniquais Edouard Glissant appelle “l’identité-rhizome”. Ils font le pont entre plusieurs manières de voir les choses, ils dépassent les contradictions apparentes, ils relient la France à de nombreux pays, ils la représentent aussi.

Je travaille à mon échelle à proposer de nouvelles “banques d’images”, de nouveaux récits, de nouveaux outils de compréhension sur ces identités multiculturelles issues de l'histoire postcoloniale française. Des récits qui assument aussi la part de biais cognitifs, de partis pris dans le choix des angles, là où les grands médias qui se revendiquent neutres et objectifs n’ont pas toujours cette honnêteté intellectuelle.

Quand on est Français issu de l'histoire coloniale, nos identités sont de fait politiques, qu’on le veuille ou non ! De l’intérieur, on ne se vit pas “Autre”, c’est la société qui renvoie cela. Quand on vient de cette histoire, et même chez les personnes qui souhaitent s’assimiler et laisser leur histoire familiale derrière eux pour se fondre totalement dans le creuset français, on est souvent réduit à cela : ce sont les propos racistes, c’est la question “tu viens d’où ? non mais vraiment, tu viens d’où, en vrai ?”, c’est aujourd’hui la question sur “que penses-tu des attentats ?” quand on est ou qu’on “a l’air” musulman, c’est ce lourd devoir d’exemplarité quand on a un nom ou une couleur qui ne convient pas : si on réussit, on sera ce Français tout court, méritant, qui montre que “quand on veut on peut alors de quoi les “autres” se plaignent ?” et puis si on se retrouve dans les faits divers, on sera toujours ce “français d’origine ………………….”. C’est violent, et ça nous concerne tous si on croit encore dans nos valeurs de liberté, égalité et fraternité.

De la même manière qu’on écoute enfin un peu les femmes depuis quelques années sur le sexisme, je pense qu’il est temps de tendre l’oreille, d’écouter ces vécus, d'arrêter de les nier ou de les minimiser, pour mieux comprendre de quoi le racisme est vraiment fait, comment il s’est construit dans notre histoire, comment il se manifeste de manière insidieuse dans le quotidien, et tenter de l’éradiquer. 

Ce sont des choses que l’on perçoit moins quand on n’est pas concerné par ces problèmes, et c’est normal ! Mais il faut absolument écouter les personnes concernées, entendre la diversité et la nuance des récits pour densifier notre compréhension du racisme et améliorer nos outils pour plus d’inclusion.

C’est vrai sur le racisme, mais c’est vrai sur d'autres formes d'exclusion profondément ancrées culturellement comme le validisme, l’homophobie ou le neurotypisme par exemple.

En résumé, je rêve que demain, un Français issu de l'histoire coloniale soit aussi compris et en même temps aussi banal qu’un Français d’ascendance périgourdine sur huit générations !

 

  1. Si tu pouvais inviter 3 personnes à un dîner, quelles seraient-elles ? 

Vous n’avez pas précisé s’ils devaient être encore vivants, alors je me fais plaisir : Boris Vian, pour la résistance, les mots-voyage, et le fond musical jazzy.

Suzanne Roussi Césaire, pour la radicalité de son œuvre antiraciste et pour la beauté de sa poésie qui veut “en finir avec le grand camouflage” et laisse entrevoir une identité métissée pleine et entière.

Georges Moustaki, pour avoir la chance de m’entretenir avec le métèque parmi les métèques !

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  1. Comment partages-tu votre temps aujourd’hui ? 

 Je travaille à 100% sur mon projet Désoriental désormais.

 

  1. Quel est le roman (ou le film) qui t’a le plus marqué et pourquoi ?  

Toute l'œuvre de Frantz Fanon. 

Je l’ai découvert en classe préparatoire, nous avions étudié Les Damnés de la Terre en cours de géopolitique. Je me rappelle avoir été saisie par l'actualité de son propos.

Et son œuvre Peaux noires, masques blancs, mettait des mots sur des ressentis intimes de colère et de révolte que je n’osais alors pas partager sur mon identité culturelle, je me souviens tout souligner, en remerciant ce livre d’exister !

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  1. Quel est le rêve qui te reste à réaliser ? 

 J’en ai encore beaucoup ! En ce moment, je rêve de créer un tiers-lieu culturel (désoriental bien-sûr !).

 

  1. Quel est le plus beau voyage que tu as réalisé ? Pourquoi ? 

Mon voyage au Japon il y a une décennie, en première année d’école de commerce. 

J’adore apprendre de nouvelles langues et de nouveaux alphabets et le Japonais LV3 me semblait un beau défi ! J’ai fait là-bas mon stage à l’étranger obligatoire, sept mois d’abord à Tokyo dans une start-up de compléments alimentaires et cosmétique bio à base d’une microalgue superaliment, puis à Shodoshima (une île au sud du Japon) dans une entreprise de cosmétique bio à base d'huile d’olives cultivées sur l'île. 

Je n’ai pas coché beaucoup de cases touristiques, j’ai plutôt vécu un quotidien, avec mes colocs japonais et mes collègues. 

J’ai été bluffée par leur approche du design où la frugalité cohabite avec la technologie, la fusion hyper fluide en culture japonaise ancestrale et modernité importée d’occident, et j’en ai gardé une valeur forte, l’attention aux détails. J’y suis retournée depuis, et j’espère y retourner souvent.

 

  1. Quel est le meilleur conseil que l’on t’ait jamais donné ? 

“Tu ES légitime ... là où tu en es”. 

C’est une coach de La Ruche où je suis incubée depuis un an, qui m’a dit cela. En effet, j’ai du mal à me trouver légitime, l’expérience et les réussites n’y font rien. Mais me dire cela m’aide à agir à chaque étape, peu importe si je n’y connais encore rien, peu importe si je me retrouve face à un gros partenaire, etc. Ça calme mon anxiété et je peux avancer plus sereinement même avec des questions et des doutes.

 

  1. Si tu pouvais murmurer quelque chose à l’oreille de Soumaya à la sortie du lycée, que lui dirais-tu ? 

Reste désordonnée, dispersée, bordélique ! 

On te le reproche beaucoup aujourd’hui, mais ça contribuera à faire de toi quelqu’un de libre, ça te donnera beaucoup de choses à partager.

 

  1. As-tu une citation ou un proverbe qui te vient souvent à l’esprit ? 

Ces quelques vers du poète et mystique persan Rûmi, ça parle de vulnérabilité et de résilience :

“Je lui ai dit : “mon cœur est en argile” et il se moqua de moi car le sien était en acier. Quand viendra la pluie, le mien va fleurir, et le sien va rouiller.”

 

  1. Comment progresses-tu ? 

Je me fixe des challenges hors de ma zone de confort, puis j’en parle à des gens que j’admire et qui croient en moi, avec une deadline. Du coup je n’ai pas le choix : je dois me dépasser et progresser pour “make it happen” quoi qu’il arrive !

 

  1. Quelle est ton addiction ? 

Je ne sais pas si c’est une addiction, mais j’ai besoin de beaucoup de nouveaux sujets, souvent, en parallèle. Et quand j’entre dans un sujet, j’ai besoin de l’approfondir, de le vivre même. Je suis assez obsessionnelle.

 

  1. Que penses-tu des compléments alimentaires ? En prends-tu personnellement ?

J’en pense beaucoup de bien, je sais aussi que notre alimentation même non transformée est beaucoup moins riche en nutriments aujourd’hui que par le passé, à cause des monocultures notamment. Et que du coup nous avons besoin de nous complémenter. Oui j’en prends personnellement : des compléments saisonniers, des petits boosts en période de stress, des compléments pour lutter contre les troubles hormonaux liés au cycle menstruel et aux pilules contraceptives aussi.

 

18. Que penses-tu de Colette Lab ! As-tu un conseil à nous prodiguer ?

Je n’ai pas encore essayé le produit mais je connais les bienfaits du konjac (découvert pendant mon séjour au Japon en aliment et sous forme d’éponge exfoliante) et je suis conquise d’avance ! Au-delà du produit, je me reconnais dans les valeurs de Colette Lab, qui défend une santé holistique et a à cœur de s’adresser à tous les corps.

Nous avons pu échanger récemment sur les bonnes pratiques pour Instagram, j’espère vous avoir apporté à mon échelle quelques conseils utiles pour développer cette belle marque !

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