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Article: Interview de Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo et du podcast Le Gratin

Interview de Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo et du podcast Le Gratin
Portraits de Femmes

Interview de Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo et du podcast Le Gratin

Quelles sont les valeurs que vous défendez chez Gemmyo et qui vous différencient de la concurrence ?

Chez Gemmyo, on encourage les femmes à devenir qui elles sont vraiment et à se récompenser de leurs accomplissements. Le bijou est un objet symbole : symbole d’un amour, d’une réussite, d’un changement de vie. Nous aimons cette idée de donner du sens à un bijou en l’associant à un moment de vie… d’autant que le bijou est un objet précieux que l’on va garder pour toujours !

La tradition fait que l’on se fait souvent offrir un bijou par son compagnon ou sa famille à des occasions bien précises : fiançailles, mariage, anniversaire, Noël. Mais les bijoux peuvent avoir une signification bien plus profonde et peuvent donc symboliser d’autres occasions comme : une réussite professionnelle, un changement de vie, une naissance un décès, une célébration quelconque immortalisée par un bijou. De plus la symbolique est encore plus poussée avec les pierres de naissance, l’idée que chaque pierre est attribuée à un mois de l’année et peut donc encore plus incarner la date de l’événement.

 

Quelles ont été les principales difficultés sur le chemin du succès de Gemmyo ? Comment les as-tu surmontées ?

Il y en a eu beaucoup mais en même temps, on se serait ennuyés sinon !

La première grosse difficulté était au tout début de convaincre des ateliers de croire en notre projet et d’accepter de travailler avec nous. J’ai sûrement appelé au moins une centaine d’ateliers avant de décrocher une réponse positive. Tout le monde nous prenait de haut ou se demandait si on était carrément fous, certes à l’époque le projet n’était pas très attirant mais ça n’a pas empêché qu’un atelier nous fasse confiance et permette à l’aventure Gemmyo de démarrer enfin.

Une deuxième difficulté de grande taille, mais comme pour beaucoup d’ailleurs, a été lors du premier confinement de cette année 2020. Tous nos ateliers ont arrêté leur production et nous avons fermé boutique pendant 2 mois. En fermant les boutiques le soir de l’annonce on n’avait pas la moindre idée de ce qui allait se passer ensuite et franchement c’était très difficile. Avec ce confinement on a eu énormément de challenges : gérer les équipes à distance, rassurer nos clients, rester visibles sur les réseaux sociaux, créer du contenu à forte valeur ajoutée pour compenser l’absence de ventes. Cette période a été une source d’apprentissage énorme qui nous a bien préparé au deuxième confinement qu’on a abordé beaucoup plus sereinement que le premier.

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Pour quelles raisons avez-vous pivoté sur un modèle ominicanal ? En quoi l’expérience offline enrichit-elle la relation client ? Quelles sont les prochaines étapes du développement de la société ?

Après 5 ans d’existence, nous recevions de plus en plus de demandes de clients qui nous disaient ne pas se sentir prêts à passer commande d’un bijou en ligne. Nous avons voulu tester le physique avec une première boutique, d’abord éphémère puis que nous avons pérennisée. Le succès a été immédiat. Tout d’un coup, un flux de nouveaux clients nous est tombé littéralement dessus. Aujourd’hui nous avons 4 boutiques en France à Paris 6, 17, Lyon et Toulouse.

Quelle est ta plus grande fierté d’entrepreneure ?

Chaque jour je reçois des messages de clientes et clients qui me racontent que leur expérience chez Gemmyo était exceptionnelle et à quel point ils sont heureux d’avoir un bijou de notre maison pour célébrer tel ou tel événement de leur vie. Ce sont des messages qui me rappellent tous les jours pourquoi je me suis lancée dans cette aventure et ils me rendent immensément fière. De manière plus générale, voir l’équipe Gemmyo s’agrandir, des nouveaux projets qui prennent forme, des collaborations extraordinaires, tout ça me rend très fière de ce que l’on a accompli depuis presque 10 ans.

 

 

Comment t’est venue l’idée de créer Le Gratin ? Comment choisis-tu tes invités ?

J’écoutais des podcasts sur l’entreprenariat, essentiellement américains, car je trouvais l’offre en français un peu décevante. Or j’ai la chance de rencontrer beaucoup de personnes passionnantes et je trouvais dommage qu’il n’y ait que moi qui apprenne de toutes ces conversations alors qu’en parallèle on me posait en même temps beaucoup de questions. J’ai eu envie de réunir les deux : rencontrer des personnes auprès desquelles j’allais apprendre, et au passage faire apprendre à d’autres.

 

Sincèrement, je ne pensais pas que l’aventure connaîtrait un tel succès. J’ai déjà dépassé les 120 épisodes sans compter les leçons du Gratin et à présent le Book Club, avec en moyenne 300 000 écoutes par mois, pour des podcasts qui durent une heure à une heure trente, j’en suis très reconnaissante ! Ce que j’adore dans le format du podcast c’est que mes invités ont envie de partager et se confient assez facilement. Cela permet d’exposer des facettes de leur personnalité que l’on n’a pas du tout dans les médias, où tout est succès, tout est beau, à paillettes et compagnie. Or, sur leur chemin, il y a eu des moments durs et ils nous parlent à cœur ouvert de leurs doutes et leurs échecs. Cela désacralise un peu l’effet de mode actuel sur l’entrepreneuriat !

 

Je reçois aussi des messages vraiment touchants de personnes me disant que tel ou tel épisode les a bouleversés, ou affectés de telle manière qu’ils ont pris des décisions radicales dans leur vie comme lancer leur boîte par exemple. Ce sentiment d’avoir un impact positif sur la vie de personnes, que j’avais déjà avec Gemmyo, est là aussi très fort.

 

Les invités sont issus d’horizons très divers, je les choisis par leurs parcours atypiques et surtout des valeurs qu’ils peuvent transmettre. J’ai reçu des journalistes (Florence Servan-Schreiber, Harry Roselmack, Stéphane Soumier...), grands dirigeants (Alain-Dominique Perrin (Cartier), Augustin Paluel-Marmont (Michel & Augustin)...), sportifs de haut-niveau (Cédric Doumbeé, Alexandra Recchia) ou encore des Chefs à la renommée mondiale (Christophe Michalak...). Je choisis un invité parce qu’il fait partie des meilleurs dans son domaine, d’où le nom du podcast.

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Comment as-tu fédéré ta communauté autour du podcast et créé un lien si fort ?

Je pense que ce qui unit les auditeurs du Gratin c’est un beau mélange entre le besoin d’inspiration et de conseils concrets pour passer à l’action. C’est ce qui fait ma particularité mais aussi ma force : je ne suis pas une figure inspirationnelle qui vous inonde de concepts abstraits et de réflexions philosophiques, je suis avant tout quelqu’un qui aime l’action. Je pense que c’est un équilibre que mes auditeurs apprécient beaucoup dans mon contenu car il y a à la fois du contenu inspirationnel par les invités que le reçoit sur le Gratin mais je prends toujours soin de leur demander des conseils concrets pour nourrir mon audience de cette manière. J’ai également une grande communauté qui me suit sur les réseaux sociaux et je pense qu’elle grandit aussi vite car les gens aiment les contenus efficaces, à forte valeur ajoutée et actionnables rapidement.

 

Tu as lancé des « bootcamps » pour aider des entrepreneurs à se lancer et partager ton expérience. Quels sont les principaux bénéfices que les participants en retirent ?

Le Bootcamp est une formation en physique de 5 séances avec 10 entrepreneurs. Le but est de les former sur différents thèmes business afin de structurer leur activité et faire décoller leurs ventes. Ces 5 ateliers leur apportent différents bénéfices en fonction de l’avancée de leur entreprise mais de façon générale les sujets abordés sont : se fixer des objectifs, créer sa plateforme de marque, travailler son persona, apprendre à vendre son produit et démarcher ses premiers clients.

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Comment partages-tu ton temps aujourd’hui ? Parviens-tu à déléguer ?

C’est vrai que par mes réseaux sociaux et mes nombreuses activités on peut croire que je fais énormément de choses seule mais je vais être transparente avec vous, je suis beaucoup aidée ! Pour arriver à gérer toutes ces activités, il n’y a pas de secret ou de recette magique, il faut bien s’entourer et apprendre à déléguer. 

 

Pour ce qui s’agit de ma manière de travailler, je me donne à fond et surtout je fais des choix. Donc je ne suis pas Superwoman, je priorise. Je me lève très tôt, je fais mon sport car j’en ai besoin, je travaille beaucoup, je dis non à beaucoup d’invitations, de rdv, de projets potentiels. Quand on essaye de faire plaisir en disant oui, on finit par faire mal les choses, se sentir frustré, et on peut facilement se perdre. Donc je me concentre sur des projets qui me tiennent à cœur, Gemmyo, Le Gratin, le Bootcamp et maintenant GROWTH, tous ces projets qui me boostent et m’inspirent pour l’instant, les prochains viendront en temps voulu.

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Comment progresses-tu ?

Je commence par faire ce qu’il me plait. On ne s’en rend pas forcément compte mais, quand on fait ce qui nous plait, on y prend plaisir, on le fait de mieux en mieux et mine de rien, au bout d’un certain temps, on se rend compte qu’on a bien progressé sur des tâches qui nous semblaient beaucoup plus difficiles auparavant. La deuxième chose c’est que je m’entoure de personnes qui sont plus douées et moi et qui me permettent d’apprendre tous les jours à leur côté.

Si on parle de progression un peu plus personnelle je fais pas mal de choses en dehors du travail qui me font progresser : la course la pied, la lecture et la méditation sont des activités qui m’apportent beaucoup. Le fait de les pratiquer avec assiduité et régularité me permet de progresser rapidement dans ces disciplines.

 

 

Quel est le rêve que tu souhaites encore réaliser ?

Le semi-marathon en moins de 2h, un objectif que je m’étais fixé pour cette fin d’année mais qui devra malheureusement être reporté :D Reste à s’entraîner !

 

Merci beaucoup Pauline <3

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