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Article: Portrait Nina Ramen : Créatrice de newsletter "Culottée"

Portrait Nina Ramen : Créatrice de newsletter "Culottée"

Portrait Nina Ramen : Créatrice de newsletter "Culottée"

Comment ne pas avoir un coup de foudre en rencontrant Nina Ramen, une jeune femme pétillante bourrée d’intelligence, d’énergie et de talent ? Ingénieure en chimie, elle a changé de voie pour devenir coypwriteuse (l’écriture persuasive) chez Germinal. En parallèle, elle vient de créer une newsletter vraiment géniale, « Culottée » qui vise à déconstruire les stéréotypes de genre, inciter les femmes à être ambitieuses et casser le fameux plafond de verre ! Une femme vraiment inspirante !

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  1. Peux-tu nous raconter ton enfance ?

 Dans mon enfance j’étais une fille très timide maintenant je le suis beaucoup moins. Je pensais que ça a joué sur mon rapport à l’écriture qui est aujourd’hui mon métier. C’était plus simple pour moi d’écrire que de prendre la parole.

Aussi, j’ai vu beaucoup de psys étant très jeune. Quand on passe une heure par semaine à déconstruire ses émotions, on devient capable de détecter ce mécanisme chez les autres. J’ai développé une forte empathie grâce à ça. Aujourd’hui, je m’en sers beaucoup dans mon travail, pour comprendre mes lecteurs.

Enfin, j’étais enfant unique donc souvent dans le monde des adultes et quand tu es un enfant dans un monde d’adulte ça t'oblige à comprendre très vite, à apprendre très vite.

 

  1. Comment as-tu choisi tes études ?

J’ai fait médecine car je voulais être psy puis j’ai très vite arrêté car l’ambiance du concours était un monde qui ne me correspondait pas du tout. J’ai poursuivi avec des études d’ingénieur en chimie car j’étais douée dans ce domaine j'ai eu de très bons résultats au bac en bio et en maths. J’ai fini par un stage de R&D chez l’Oréal et ça ne m’a pas plus du tout car c’est un très grand groupe et j’avais ce sentiment de ne pas avoir d’impact. J'ai donc atterri dans le domaine du recrutement, en tant que consultante en recrutement.

 

  1. Quel souvenir gardes-tu de ton expérience dans le secteur du recrutement ?

Je suis arrivé dans ce domaine complétement par hasard suite à un appel d’une personne qui m’a proposé un poste car il cherchait des profils ingénieurs et scientifiques pour recruter des ingénieurs. C’était mon premier job, j’étais consultante en recrutement ce qui signifie commerciale en recrutement. C’était aussi mon premier contact avec l'écriture puisque j'approchais souvent de mes candidats avec un message sur LinkedIn. J’en garde un souvenir de chasse et de persuasion. Ensuite je suis passée dans l’enseignement dans un organisme de formation qui s’appelait l'école du recrutement, qui vendait des formations.

 

  1. En quoi consiste ton métier de copywriteuse ?

Le copywriting, c'est l'écriture d'un texte à des fins marketing ou commerciales. En deux mots, c’est l’art de vendre avec les mots. Newsletters, sites web, posts sur les réseaux sociaux, les manières de se faire connaitre et mettre en scène ses produits et services sont nombreuses.

 

  1. Quelle a été la genèse de la newsletter « Culottée » ?

L’idée m'est venue en 2018, j’ai vécu cette année-là un premier avortement et je me suis rendu compte que quand j’en parlais autour de moi les femmes me répondaient très souvent “moi aussi” alors que je le percevais pas du tout avant de l’avoir vécu. Et j’ai trouvé la statistique qu’une femme sur trois a vécu un avortement dans sa vie. J’ai été frappé par à quel point on n’en parle pas. C’est ce qui a fait que l’idée a germé.

L'élément qui a été déclencheur, c’était aussi un sujet tabou qui a été la fausse couche. C’était pareil, dès que j’en parlais on me répondait “moi aussi”, c’est ce qui m’a fait réaliser que les sujets étaient tabous.

Le fait d’avoir surmonté les barrières comme la dyslexie quand j’étais petite ou la peur de la prise de parole je fais dire que je peux apporter et aider des femmes à porter leur voix.

Libérer la parole sur les sujets tabou et permettre à des femmes d’être ambitieuses. Par exemple, seulement 8% des femmes négocient leurs salaires à l'embauche comparé à 43% des hommes.

 

  1. Quels sont les principaux stéréotypes de genre à déconstruire ?

Il y en a tellement…

Je dirais, l’argument de dire que les femmes sont naturellement faites pour s’occuper de la maison, du foyer. Et lorsque l’on parle de ce stéréotype on fait souvent allusion au temps des cavernes ou les femmes s’occupait du foyer et que les hommes chassaient. C’est faux ! Tout d'abord, au temps des cavernes il n’y avait pas de cavernes. De plus, ils se nourrissaient d’animaux morts tués par d’autres animaux ou morts de soif. Quand on chassait, on chassait des animaux de petite taille et les femmes s'occupaient de la chasse également en repérant les empreintes. Il y a que 30% de nourriture qui était liée aux protéines animales et 70% venait de la cueillette et c’était les femmes qui s’occupaient de ça.

 

  1. Comment créer un environnement de travail capacitant pour les femmes en entreprise ?

En les écoutant. Par exemple, j’avais créé un webinar qui avait lieu le mercredi à midi et j’ai reçu un message d’une femme qui me disait “Je ne peux pas venir mais de toute manière vous vous en foutez”. Je n’avais même pas pensé au fait que le mercredi beaucoup de femmes prennent un jour off car c’est la journée où il n’y a pas école pour les enfants. Du coup j’ai décalé au vendredi midi.

 

  1. Comment encourager davantage de femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat ?

D'avoir des rôles modèles, des personnes qui l’ont fait. De voir autre chose que des hommes qui prennent la parole. Beaucoup de femmes font des choses vraiment formidables mais ne le disent pas.

 

  1. Si tu pouvais inviter 3 personnes à un dîner, quelles seraient-elles ?

Oussama Ammar : Je le trouve excellent pédagogue et hyper sympa
Laura Domenge : Elle est drôle, féministe et brise les tabous comme l’avortement dans ses sketchs
Beyoncé : y a vraiment besoin de commenter ? :D

 

  1. Comment partages-tu ton temps aujourd’hui ? Parviens-tu à déléguer ?

Je suis en CDI chez Germinal, j’ai 40 heures dédiées à cette boîte. Et j’ai 15 heures par semaine pour mes projets personnels, notamment « Culottée ».

 

  1. Quel est le roman (ou le film) qui t’a le plus marqué et pourquoi ?

“Je ne suis pas un homme facile” c’est un film sur Netflix avec Vincent Elbaz qui se retrouve propulsé dans une société matriarcale où il tombe amoureux d’une femme puissante. Pour lui plaire, il tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde. Ce film dénonce de manière humoristique les micro-agressions du quotidien d’une femme.

 

  1. Quel est le rêve qui te reste à réaliser ?

Monter ma boîte ce serait le chemin d’après.

 

  1. Quelle est ton addiction ?

Les vidéos Youtube et le sucre.

 

  1. Quel est le morceau que tu écoutes en boucle en ce moment ?

Je suis plus Podcast que musique. Le podcast que j’écoute en ce moment c’est “Le cœur sur la table” de Victoire Tuaillon.

 

  1. As-tu un dicton ou un proverbe auquel tu penses souvent ?

« Apprendre, apprendre et toujours apprendre ». L’apprentissage permanent fait partie intégrante de ma culture personnelle. Si je me couche en n’ayant rien appris, je me sens frustrée. Je pense que si tu sais apprendre, tu sauras toujours t’en sortir dans la vie.

 

  1. Quel est le plus beau voyage que tu as réalisé ? Pourquoi ?

Madagascar, Nosybé c’est un endroit magnifique qui est hyper protégé et réservé.

 

  1. Quel est le meilleur conseil que l'on t’ait jamais donné ?

Quand j’ai lancé “Culottées” j’avais qu’une seule peur c’était d'appuyer sur le bouton “publier”. Mon meilleur ami m’a dit “publie-le de toute façon personne ne lira". Bon finalement il s’est trompé, en 1 semaine, j’ai eu 1,000 inscrites et l’accueil a été formidable.

 

  1. Comment progresses-tu ?

Je consomme 1 heure à 3 heures par jour de vidéos Youtube, de lecture et de podcasts.

 

  1. Que penses-tu des compléments alimentaires ? En prends-tu personnellement ?

J’ai pris un seul complément alimentaire de manière très régulière c’était de l’acide folique car c’est conseillé quand tu souhaites avoir un enfant. J’ai aussi pris de la vitamine C. Le dernier que j’ai testé ce sont les gummies et le fait que ce soit des bonbons ça facilite la prise, tu as ce plaisir d’en prendre. J’ai aussi testé les probiotiques suite à un historique d’obésité.

 

  1. Que penses-tu de Colette Lab?

Le konjac je trouve que c’est super intéressant, je les prends en pâtes de la marque LIV. Je suis très curieuse de le tester en complément alimentaire. 

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